Publié dans Politique

Immigration vers Mayotte  - 55 clandestins malagasy interpellés

Publié le lundi, 14 mars 2022

Nouvelle prise pour les agents de la Police de l'Air et des Frontières (PAF) française à Mayotte. 55 ressortissants malagasy ont été interceptés à bord d'une embarcation clandestine dans le cadre d'une opération dénommée « Shikandra ». D'après les informations émanant de la Préfecture de Mayotte et relayées par des médias réunionnais, la PAF, guidée par le poste de coordination de l'action de l'Etat en mer et la surveillance aérienne, a pu intercepter l'embarcation à Saziley, situé au sud de cette île française. Ces passagers malagasy « tentaient d'entrer illégalement sur le territoire français », selon les mêmes informations. Un passeur aurait également été interpellé parmi les passagers.

Ce n'est pas la première fois que des ressortissants malagasy se hasardent sur une embarcation clandestine, parfois au péril de leur vie, en vue d'entrer illégalement en territoire mahorais. Au mois d'octobre dernier, la Gendarmerie nationale malagasy avait déjà pu bloquer à temps une tentative d'immigration clandestine vers l'île sœur. La barque qui comptait à son bord 46 personnes dont 14 hommes, 18 femmes et 10 enfants avait été interceptée à Ambanja. Deux membres de l'équipage ont été également arrêtés. En novembre 2020, 27 ressortissants malagasy avaient été appréhendés par les gardes - côtes mahorais puis rapatriés au pays.

Opération civilo - militaire 

Au même titre que les Comores, Madagascar figure dans la liste des pays (ou plutôt des îles de l'océan Indien) de provenance des immigrants clandestins vers Mayotte. Les immigrés malagasy grossissent donc les rangs des clandestins qui, selon un rapport publié par le Parlement mahorais, sont essentiellement d'origine comorienne. Outre les raisons liées à l'instabilité économique ou politique, ce flux migratoire serait aussi lié aux effets du changement climatique. En tout cas, pour renforcer le dispositif de lutte contre l'immigration clandestine à Mayotte, les autorités françaises et mahoraises ont lancé conjointement depuis 2019 l'opération « Shikandra ». Ce plan civilo - militaire consiste à la protection des frontières, la réaffirmation de la présence à terre, l'approfondissement du travail judiciaire et la coopération internationale avec notamment les Comores.

D'après toujours les chiffres publiés par la Préfecture de Mayotte, 23.724 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits à leur frontière l'an dernier à Mayotte, avec une hausse de 78% de plus qu'en 2020.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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